Afrique du Sud
En Afrique près de 21 adolescents ont trouvé la mort après avoir été circoncis. Autorités et chefs traditionnels s’accusent mutuellement.
Dans la plupart des coutumes, africaines, la circoncision est un moment clé dans la vie d’un garçon. C’est le passage à la maturité. D’où la solennité consacrée à des séances « initiatiques » de circoncision.
Mais dans la province du Cap en Afrique du Sud, la cérémonie de circoncision débutée en novembre a récemment débouché sur un drame. D’après des médias sud-africains, près de 21 garçons ont péri après leur circoncision.
Pour le Congrès des chefs traditionnels de l’Afrique du Sud (Contralesa), « le gouvernement a dérogé à son devoir, celui d’accompagner les communautés dans l’organisation des cérémonies de circoncision et l’absence de sensibilisation sur les dangers de la circoncision initiatique », selon l’expression de Xolile Ndevu, porte-parole du Contralesa.
La réplique du gouvernement ne s’est pas fait attendre. « Ce n’est pas la responsabilité du gouvernement de veiller à ce que les gens aillent dans la brousse, c’est une question de famille, une question de parents et une question de communauté qui travaille main dans la main avec les chefs traditionnels », a répondu Mamkeli Ngam, le chargé des affaires culturelles et traditionnelles dans le gouvernement du Cap.
Une enquête a été ouverte sur les circonstances ayant conduit aux décès, ont déclaré des responsables de Contralesa.
Selon l’agence de presse Xinhua, plus de 1 000 circoncisions initiatiques ont été pratiquées ces 10 dernières années en Afrique.
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